top of page

Marie maman de Téa

 

 Le 28 janvier 2013, le plafond de la salle de consultation nous tombait sur la tête. "C'est très grave" nous explique le gynécologue. L'échographie a révélé de nombreuses malformations cérébrales, notre bébé ne peut vivre comme ça.

Nous devons prendre une décision. La plus terrible qui soit pour des parents mais malheureusement la meilleure pour ce bébé et notre famille.

 

 Notre petite Téa s'est envolée le 7 février. Jamais nous ne pourrons l'oublier, nous l'avons bercée, câlinée avant de lui dire au revoir à jamais. C'est une épreuve terrible ! Alors qu'on s'attend avec joie à donner la vie, on se retrouve brutalement face à la mort.

J'ai découvert à travers cette douloureuse expérience qu'il était possible de mourir avant même de naître, c'est insensé et pourtant... bien réel.

     

 Aujourd'hui je me sens mieux, comme me l'avaient expliqué les médecins, je me suis sentie libérée à la naissance de mon petit garçon. Deux jours après l'accouchement j'ai pleuré, mais ces larmes n'étaient plus les mêmes, j'ai eu la sensation de tout lâcher, d'évacuer toute la peine, la douleur éprouvée depuis la perte de Téa. J'ai l'impression de sortir enfin d'un long couloir sombre, la douleur, les larmes, les insomnies, les angoisses, la culpabilité, les questionnements incessants sont derrière moi.

bottom of page